
Un petit garçon se rend à la demeure du docteur Matt Campbell et trouve ce dernier à moitié inconscient, lui implorant d'aller chercher le Docteur Beecher. Lorsque celui-ci arrive, Campbell décède après lui avoir donné une boîte de pilules et murmuré : « j'ai trouvé la solution ». Fortement éprouvé, Beecher rentre chez lui où il retrouve sa fille Betsy. Victime de violentes migraines, il lui demande de prendre sa boîte de cachets qui se trouve dans la

poche de sa veste. Par inadvertance, Betsy se trompe et lui donne les pilules de Campbell ; par la suite, des morts mystérieuses ont lieu...
Certain d'en être le responsable, Beecher consulte le Docteur Will Beaumont qui jadis avait travaillé avec Campbell. Il lui avoue que les pilules de son confrère avaient été faites à partir de sang de chauve-souris...
THE VAMPIRE fait parti de ces films qui ont été malheureusement expédié dans les oubliettes.

La faute en incombe le plus souvent aux distributeurs car il arrivait parfois que ce genre de films ne franchisse pas les douanes françaises! C'est le cas hélas de cet excellent film signé par Paul Landres. Paul Landres, ou Paul Landers, débuta dans le cinéma comme distributeur de films de 1937 à 1954. Il réalisera quelques films dont ce curieux VAMPIRE avant de s'éclipser vers le petit écran où il se fera une sérieuse réputation en signant des réalis

ations de feuilletons tels que DAKTARI, DANIEL BOONE ou encore FLIPPER LE DAUPHIN.
Ici, le scénario revient à Patricia Felder qui va faire de son héros, le Docteur Beecher, un personnage se rapprochant plus du héros de Stevenson que de celui imaginé par Bram Stoker. Beecher est victime d'une profonde erreur qui l'amène à se transformer en un horrible monstre dont le maquillage signé Don Robertson est tout à fait saisissant. Pour incarner cet infortuné docteur, Paul Landres engagea l'acteur John Beal qui venait du théâtre. De son vrai nom : James Alexander Bliendung, il fera une première apparition au cinéma en 1939 dans THE CAT AND THE CANARY d'Elliot Nugent ainsi que dans une version des MISERABLES en 1938 de Richard Boleslawack aux côtés de Charles Laughton. Ce VAMPIRE sera sa seule interprétation dans le domaine de l'horreur puisque lui aussi se tournera vers le petit écran avant de s'éteindre.
Eric Escofier 22/12/2009 |
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