ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 1959 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Wasp Woman | |||||||
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![]() Janice Starling (Susan Cabot), magnat de l'industrie cosmétique cherche encore et toujours à développer son entreprise et renouveler ses produits. Quand le Dr. Eric Zinthrop, un mystérieux scientifique lui laisse entrevoir la possibilité de maîtriser son âge grâce à un sérum rajeunissant issu des abeilles, Janice lui fait confiance et lui servira de cobaye... à ses dépens ! Malgré toutes ses bonnes intentions et sa créativité légendaire, force est de constater que Roger Corman reste à des années-lumière du ![]() Pour autant, THE WASP WOMAN garde un certain attrait à partir du moment où le metteur en scène installe son récit au sein de l'entreprise dirigée de main de maître(sse) par Janice Starling. On y découvre alors un monde impitoyable où chacun tire la couverture pour lui afin de s'attirer les faveurs de son supérieur hiérarchique sans trop se soucier des conséquences qui en découlent (Arthur Cooper n'hésite pas rentrer par effraction dans le laboratoire du professeur Zinthrop...). Toujours bien encré dans son époque, Roger Corman en profite même pour écorner toute une génération dans ![]() Petit budget oblige, THE WASP WOMAN est assez avare en scènes d'action, si bien que les apparitions de la femme-guêpe se comptent sur les doigts d'une main et restent assez rapides... et pour tout dire assez légères ! En effet, au-delà d'un maquillage qui ne se compose que d'un simple masque et de gants, les transformations de Janice en insecte géant sont très épisodiques, rapides et toujours hors champ. C'est dommage, car le côté vampirique qui se dégage de cet ![]() Comme à son habitude, Roger Corman doit composer avec un agenda de tournage très court (seulement quelques jours), c'est pourquoi il a décidé d'opter quasi-exclusivement pour des prises uniques. De fait, THE WASP WOMAN recèle énormément d'énergie au travers des scènes, même si certains passages auraient gagné à être retravaillés (la scène d'ouverture très plate qui nous présente la passion d'Eric Zinthrop pour les abeilles). C'est d'ailleurs grâce à cette fougue et à la courte durée du film qu'on ne s'ennuie pas trop devant cette petite série B, notamment grâce un très bon jeu d'acteur (Susan Cabot et Anthony Eisley, en tête) et à quelques dialogues bien sentis, qui trouvent tout leur sens dans la sphère du travail (les réunions de service des cadres de l'entreprise, les rapports entre les secrétaires, l'état d'esprit des publicitaires...) De plus, la bande-originale aux accents free jazz de Fred Katz (il a déjà travaillé avec Corman pour A BUCKET OF BLOOD) amène énormément de relief au métrage. En fin de compte, THE WASP WOMAN reste une petite série B sans prétention mais qui se laisse aisément regarder. Fidèle à sa réputation de réalisateur débrouillard et inspiré, Roger Corman démontre en cette année 1959 un véritable potentiel artistique, malgré de faméliques moyens. Il confirmera d'ailleurs cette tendance durant les décennies à venir !
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